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Un billet pour le Togo ...
19 mai 2013

Un billet pour Madagascar...

Souffle d'Asie sur une terre africaine..

La découverte du pays commence par un bref passage a Antananarivo, la capitale. Un bref passage, certes, mais nous pourrions définir cette étape pour nous comme une « étape culinaire ». Eh oui, nous avons retrouvé les joies des bons petits plats raffinés : magret de canard, filet de zébu, foie gras, sauce à la crème, fondue au chocolat et glace vanille (de la vraie) ! whaou !!!! Si les repas nous replongent quelques temps en France, la pauvreté des habitants et le dépaysement que nous observons lorsque nous sillonons les rues sont intenses. Nous profiterons de la fin de notre voyage pour vous en dire plus sur cette ville.

Notre première étape a été Antsirabe, petit village thermal situé en altitude, réputé pour les vertus curatives de ses eaux. C’est également la capitale des pousse-pousse, partout dans la ville leurs couleurs se mélangent et le son de leurs clochettes résonne. Pieds nus, les tireurs de pousse-pousse jalonnent la ville et arpentent les rues défoncées pour quelques milliers d’Ariary (quelques dizaines de centimes). Même si ce moyen de transport peut nous sembler très ingrat, il paraît que c’est une question d’équilibre et malheureusement c’est souvent le gagne-pain de ces chauffeurs. Alors, faut-il ou non les bouder ?

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Nous avons fait un petit tour de la ville à bord de l’un d’eux, puis nous nous sommes perdus dans le marché où les odeurs des étales de viande crue se confondent à celles des épices et des fruits. Quelle agitation ! C’est ici que nous avons rejoint quelques touristes et deux Malgaches pour partir vers la côte ouest en 4x4 (les routes ne permettent pas d’autre accès). Nous commençons la découverte du territoire des Sakalava, une des 18 ethnies du pays par la descente des 145km de la rivière Tsiribihini en pirogue. Ce voyage fut l’occasion de visiter les petits villages de la région au rythme lent des pirogues et d’observer la faune et la flore qui bordent les cours d’eau : hérons, oiseaux multicolores, lémuriens, caméléons et même un petit crocodile. Attention, il ne vaut mieux pas tomber à l’eau ! Le seul bruit que l’on entend est le cri aigu des enfants qui nous appellent « Vazaha » (étranger) à notre passage. Nous avons eu la chance de passer les nuits sur des petits bancs de sable au milieu de cette nature. 

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La beauté du lever et du coucher du soleil dans ces endroits remplis de charme a pu compenser le manque de confort. La seule douche en trois jours est prise sous une eau turquoise transparente d’une très belle cascade où nous nous sommes arrêtés en chemin. Pas si mal, finalement ! Après trois jours de pirogue, une dizaine d’heures de 4x4, une heure de char à zébus et plusieurs traversées en bac, nous avons atteint le parc Tsingy. Il est important de savoir, pour vous mettre dans l’ambiance, que les pistes que nous empruntons sont de grandes étendues de sable ou de terre rouge, très poussiéreuses où les 4x4 essaient de se faire un chemin. Nous roulons à environ 15km/h et les arrêts pour problèmes mécaniques et crevaisons sont très fréquents. Les réparations ne sont jamais rapides car souvent les chauffeurs n’ont pas le matériel. A tel point qu’après une crevaison, faute de ne pas avoir de roue de secours, nous avons rempli le pneu de paille pour éviter de rouler sur la jante. Il n’est donc pas rare d’atteindre des heures pour repartir ou finir le voyage à pied. On nous avait prévenus !

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Le parc Tsingy donc, est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Les tsingy sont des formations calcaires datant d’une époque très lointaine, lorsque cette partie de l’île était encore immergée, que la tectonique des plaques a fait sortir de l’eau. Ils ont la particularité de former des pics très pointus dus aux réactions chimiques entre les roches et les pluies acides tombant ici.

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Nous avons eu la chance de nous balader, ramper et escalader entre ces grandes aiguilles de calcaire et entre les lianes comme des enfants dans un parc de jeu. A partir de là, nous avons entamé la route vers le sud en longeant la côte où nous avons pu traverser de nombreux petits villages de pêcheurs et de grandes forêts de baobabs. Nous profitons des très belles plages pour se jeter dans les grandes étendues d’eau et se dépoussiérer après nos trajets mouvementés.

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Commentaires
L
salut les loulous, ça devient surréaliste votre voyage ! et enivrant j'imagine... <br /> <br /> bonne route avec les zébus et les oiseaux ! <br /> <br /> ici on vous attend tranquillement, <br /> <br /> une grande bise depuis la saison des pluies<br /> <br /> léa
Un billet pour le Togo ...
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