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Un billet pour le Togo ...

9 juin 2013

Ce n'est qu'un au revoir...

Ca y'est l'heure du départ est arrivée. Nous décollons dans une heure (et nous avons la chance de trouver un cyber dans l'aéroport) et avons avec nous quatre gros sacs à dos remplis de soleil. Les sentiments se mélangent, le coeur serré nous nous rappelons tous les beaux moments passés ces derniers mois et en même temps nous sommes excités de rentrer pour tous vous revoir. Beaucoup nous ont demandé dans leurs mails, si nous avions changé?! Nous ne pensons pas avoir changé mais ce qui est certain c'est que la découverte du Togo, de l'Afrique du sud, du Mozambique et de Madagascar nous aura enrichi chaque jour un peu plus. Nous vous remercions d'avoir suivi nos aventures et surtout nous esperons vous avoir donné envie de voyager! Vous qui nous avez souhaité "le plus beau voyage du monde" , la mission est accomplie...

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8 juin 2013

Derniers jours...

Notre voyage touche à sa fin. Avant de visiter la capitale Antananarivo, on est retournés deux jours dans la nature.

Le parc d'Andasibe est situé à une centaine de kilomètres d'Antananarivo. Pourtant, le climat y est radicalement différent puisque la chaleur et le soleil sont présents dans la capitale alors que fraîcheur et pluie prédominent à Andasibe. Ca ne nous empêche pas d'aller voir ce pour quoi on est spécialement venus : la nature et ses lémuriens. Le parc est réputé pour abriter le plus grand des lémuriens pouvant mesurer jusqu'à 90cm : l'indri. En plus d'être le plus grand, il a la particularité de pousser des cris facilement reconnaissables pour marquer son territoire, prévenir d'un danger ou déclarer son amour (on entendra seulement les deux premiers). Mais l'indri, comme la plupart des lémuriens, a un gros défaut : il est un peu timide. Difficile de le voir, encore plus de l'approcher. On réussit tout de même à prendre quelques clichés, certaines espèces étant moins frileuses que d'autres. Quel plaisir en tout cas de les voir sauter d'arbres en arbres, s'agripper aux troncs et manger feuilles et fruits!

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De retour à Antananarivo, on profite des quelques jours qui nous restent pour visiter la ville, faire quelques achats et surtout s'imprégner de son atmosphère. La première impression qu'on a eu est qu'Antananarivo est une ville oppressante et pauvre. Il nous est difficile d'observer la pauvreté qui règne ici, de nombreux femmes et enfants vivent dans la rue et se nourrissent de nos déchets. Ruelles (très) étroites, voitures à gogo, vendeurs s'étalant sur les trottoirs et même sur les routes, pollution... pas facile de s'acclimater de prime abord. Pourtant, après plusieurs jours de découverte de la ville, on commence vraiment à l'apprécier. C'est comme un gigantesque marché. Il n'y a pas un trottoir sans qu'un vendeur n'ait installé sa marchandise. Et on trouve de tout : chaussures, jouets, brosses à dents, saucisses ou encore réparateurs de téléphones portables et vendeurs de fromage installés dans le coffre de leur voiture. On adore s'y ballader.

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4 juin 2013

Bonne route

Quelques panneaux qu'on a pris en photo et qu'on trouvait plutôt sympa... Bonne découverte! (n'hésitez pas à cliquer sur les photos pour les agrandir)

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31 mai 2013

Le long de la RN7

 Notre voyage se prolonge le long de la RN7, une des routes principales du pays permettant de remonter du Sud vers Tana. Cette "soit-disant bonne route" goudronnée nous séduit par la beauté et la diversité de ses paysages : rizières, élevages de zébus, massifs montagneux et végétations à foison, on en prend plein les yeux! Nous nous arrêtons quelques jours dans le parc national de l'Isalo, l'un des massifs montagneux réputé pour ses beaux canyons et ses crêtes aux couleurs ocres, ses piscines naturelles et bien sûr pour les nombreuses familles de lémuriens qu'il abrite! Plusieurs heures de randonnée nous ont permis de découvrir ces beautés et d'approcher ces petites bêtes aux mimiques proches de l'homme! Le guide que nous avons eu pour la journée est passionnant, il nous apprend beaucoup de choses sur la culture malgache et sur leur dégradation du niveau de vie qu'ils subissent ces dernières années.

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Depuis 2009, le pays n'avance plus. Après une petite guerre civile où le président en place a été renversé par son beau-frère (!), il n'y a qu'un président de transition qui ne fait rien. Pourtant les années 2000 avaient donné beaucoup d'espoir aux Malgaches avec le développement des infrastructures et un tourisme en forte hausse notamment, mais avec le temps les pauvres étaient laissés de coté et la corruption perdurait. Maintenant, le pays est instable à l'image du tourisme qui a fortement baissé ou encore des impressionnants nuages de criquets dévastant tout, ruinant les cultures des paysans car ils ne sont plus traités par le gouvernement. Des élections sont prévues en juillet mais tout le monde doute de leur tenue faute de temps et d'argent (pour le moment, 41 candidats déclarés!).

Daniel, notre guide, nous partage aussi les histoires des plus grands trafics de Mada (à savoir, ici c'est le vol de zébus!) et nous transmet même ses recettes de rhum arrangé... on a tout bien noté : la vanille, le rhum, le gingembre, le miel prennent déjà beaucoup de place dans notre sac à dos. Avis aux amateurs rêvant d'exotisme!

Après ces quelques jours en pleine nature, nous atteignons Fianarantsoa, coeur de l'une des régions agricoles les plus productives du pays, réputée pour ses vignobles et son thé. Pöur les visiteurs, c'est avant tout le point de départ du bel itinéraire ferroviaire vers Manakara (à l'Est). Seule ligne de train utilisée à Mada construite par les Francais et les Chinois vers 1930. Cette première ligne devait être le début d'un réseau dans le pays permmettant d'acheminer les nombreuses productions de l'Est du pays vers l'Europe. Même si le réseau n'a jamais vu le jour, son importance économique reste cruciale pour la région : le train désenclave les villages en acheminant leur production vers les marchés, transportant plusieurs dizaines de tonnes de marchandise par voyage (3x par semaine) à la saison des récoltes. Certains villages n'ont pas de route aux alentours, le train est donc très important. Parait-il que le voyage en train est magnifique? Nous n'avons malheureusement pas eu la chance de faire cet itinéraire en train, celui-ci étant cassé depuis 1 semaine et les réparations pouvant être très longues! Dur de s'imaginer les pertes que cela va représenter pour les villageois.

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Après un jour à Fianarantsoa, où nous avons assisté à une grande fête traditionnelle et à une espèce de corrida aux zébus, nous optons de rejoindre Manakara par la route, une route qui ne permet pas de longer l'ensemble des rails mais une bonne partie. En chemin des cascades, un bain en eau de source chaude, des petits villages sur pilotis, des gigantesques palmeraies et toujours et encore des rizières en escaliers! A Manakara, nous profitons du bel océan indien, les pieds dans le sable car trop agité, decouvrons les plantations de vanille et assistons à un combat de coqs! Hé oui, les combats de coqs attirent beaucoup de malgaches et les entraineurs prennent leur rôle très au sérieux! Ils s'occupent de leur petit privilégié pendant tout le combat, les rafraichissent avec des petites éponges mouillées, les cajolent et leur chuchotent des mots doux. On se croirait à un combat de boxe.

 

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Notre prochain arrêt sur la RN7 était à Ambositra, petit village d'artisans où nous avons rencontré nombre d'entre eux. Sculpture, vannerie, marqueterie et tissage de soie sont faits ici. Les habitants d'Ambositra comme ceux de Fianarantsoa, sont des Betsileo ,une des 18 ethnies. Chacune d'elles a ses traditions et ses rituels. Nous les découvrons au fur et à mesure, certains sont surprenants.
Les "fady" sont un peu comme "des interdits", il y en a dans tout le pays et ils peuvent différer suivant les régions, fondés souvent sur de vieilles histoires... C'est important de les respecter ! Il peut par exemple être interdit de pointer du doigt, de s'habiller en rouge dans une pirogue ou d'avoir des jumeaux (dans ce cas, les femmes peuvent abandonner l'un des bébés). Il est également de tradition de retourner les morts. Cela consiste à changer le défunt de demeure quelques années plus tard, lui parler, lui offrir des cadeaux...

Bref, les rituels sont nombreux et très importants dans la vie malgache et nous aimons les découvrir à leurs côtés. Celui que nous préférons est sûrement celui du grand-père qui doit manger le prépuce cru de son petit-fils avec de la banane après sa circoncision! Non, non, ce n'est pas une blague!

 

26 mai 2013

Où est Charlie? (ou Qui est Charlie?)

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19 mai 2013

Un billet pour Madagascar...

Souffle d'Asie sur une terre africaine..

La découverte du pays commence par un bref passage a Antananarivo, la capitale. Un bref passage, certes, mais nous pourrions définir cette étape pour nous comme une « étape culinaire ». Eh oui, nous avons retrouvé les joies des bons petits plats raffinés : magret de canard, filet de zébu, foie gras, sauce à la crème, fondue au chocolat et glace vanille (de la vraie) ! whaou !!!! Si les repas nous replongent quelques temps en France, la pauvreté des habitants et le dépaysement que nous observons lorsque nous sillonons les rues sont intenses. Nous profiterons de la fin de notre voyage pour vous en dire plus sur cette ville.

Notre première étape a été Antsirabe, petit village thermal situé en altitude, réputé pour les vertus curatives de ses eaux. C’est également la capitale des pousse-pousse, partout dans la ville leurs couleurs se mélangent et le son de leurs clochettes résonne. Pieds nus, les tireurs de pousse-pousse jalonnent la ville et arpentent les rues défoncées pour quelques milliers d’Ariary (quelques dizaines de centimes). Même si ce moyen de transport peut nous sembler très ingrat, il paraît que c’est une question d’équilibre et malheureusement c’est souvent le gagne-pain de ces chauffeurs. Alors, faut-il ou non les bouder ?

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Nous avons fait un petit tour de la ville à bord de l’un d’eux, puis nous nous sommes perdus dans le marché où les odeurs des étales de viande crue se confondent à celles des épices et des fruits. Quelle agitation ! C’est ici que nous avons rejoint quelques touristes et deux Malgaches pour partir vers la côte ouest en 4x4 (les routes ne permettent pas d’autre accès). Nous commençons la découverte du territoire des Sakalava, une des 18 ethnies du pays par la descente des 145km de la rivière Tsiribihini en pirogue. Ce voyage fut l’occasion de visiter les petits villages de la région au rythme lent des pirogues et d’observer la faune et la flore qui bordent les cours d’eau : hérons, oiseaux multicolores, lémuriens, caméléons et même un petit crocodile. Attention, il ne vaut mieux pas tomber à l’eau ! Le seul bruit que l’on entend est le cri aigu des enfants qui nous appellent « Vazaha » (étranger) à notre passage. Nous avons eu la chance de passer les nuits sur des petits bancs de sable au milieu de cette nature. 

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La beauté du lever et du coucher du soleil dans ces endroits remplis de charme a pu compenser le manque de confort. La seule douche en trois jours est prise sous une eau turquoise transparente d’une très belle cascade où nous nous sommes arrêtés en chemin. Pas si mal, finalement ! Après trois jours de pirogue, une dizaine d’heures de 4x4, une heure de char à zébus et plusieurs traversées en bac, nous avons atteint le parc Tsingy. Il est important de savoir, pour vous mettre dans l’ambiance, que les pistes que nous empruntons sont de grandes étendues de sable ou de terre rouge, très poussiéreuses où les 4x4 essaient de se faire un chemin. Nous roulons à environ 15km/h et les arrêts pour problèmes mécaniques et crevaisons sont très fréquents. Les réparations ne sont jamais rapides car souvent les chauffeurs n’ont pas le matériel. A tel point qu’après une crevaison, faute de ne pas avoir de roue de secours, nous avons rempli le pneu de paille pour éviter de rouler sur la jante. Il n’est donc pas rare d’atteindre des heures pour repartir ou finir le voyage à pied. On nous avait prévenus !

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Le parc Tsingy donc, est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Les tsingy sont des formations calcaires datant d’une époque très lointaine, lorsque cette partie de l’île était encore immergée, que la tectonique des plaques a fait sortir de l’eau. Ils ont la particularité de former des pics très pointus dus aux réactions chimiques entre les roches et les pluies acides tombant ici.

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Nous avons eu la chance de nous balader, ramper et escalader entre ces grandes aiguilles de calcaire et entre les lianes comme des enfants dans un parc de jeu. A partir de là, nous avons entamé la route vers le sud en longeant la côte où nous avons pu traverser de nombreux petits villages de pêcheurs et de grandes forêts de baobabs. Nous profitons des très belles plages pour se jeter dans les grandes étendues d’eau et se dépoussiérer après nos trajets mouvementés.

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5 mai 2013

Un trajet en chapa!

Au Mozambique, nous avons choisi de nous deplacer en chapas. Les chapas sont des petits vans ou minibus prevus pour une douzaine de personnes, mais le concept est d’y etre au moins 20 (nous sommes alles jusqu’a 25!) et d’y ajouter les bagages de chacun. 

Generalement, on peut y monter a tout moment et y descendre quand on veut ce qui devient tres vite anarchique et surtout, rend le trajet tres long. Souvent s’ajoutent a ca, les missions personnels des chauffeurs qui se donnent un role de facteur en distribuant les colis a droite, a gauche. A chaque arret, des gens se precipitent autour du chapa pour nous vendre un tas de choses a travers la fenetre : fruits, gateaux, cartes SIM, produits d'hygiene, noix de cajou...

Notre trajet de Maputo vers Ponta d’Ouro, que nous vous resumons, est un excellent exemple. D’apres notre guide du Mozambique et plusieurs personnes, il est tres difficile, voire impossible d’acceder a Ponta d’Ouro sans 4x4 mais rien ne freine un chapa, il y en a quand meme qui y vont tous les jours.
Le chapa dans lequel nous montons est en piteux etat comme beaucoup d’entre eux : il est rouille, les sieges sont casses et on s’apercevra meme plus tard que la porte coulissante ne se ferme plus. Apres une bonne heure d’attente pour que le chapa se remplisse, nous prenons la route. Eh oui, comme partout en Afrique, un taxi ne part pas sans etre plein, ou meme trop plein.
Dans notre guide, il est ecrit que la premiere moitie du trajet est une route correcte. On est du coup un peu surpris de voir que c’est une route de terre, truffee de nids de poule et de cailloux. Quelle va etre la suite?! De temps en temps, quelques bandes de route bitumee font leur apparition mais le chauffeur prefere les eviter tellement leur qualite est mauvaise. Nous sommes secoues dans tous les sens.
Au cours de notre trajet, des policiers nous arretent et demandent a voir les papiers des touristes. Le visa de l’un d’entre nous ne leur convient pas. Il n’y a pas de reelle raison, mais ils essaient de nous effrayer en nous menacant de nous emmener au poste et en esperant avoir un pot de vin.
Tres regulierement, nous sommes obliges de nous arreter pour refroidir le moteur qui fume enormement.
Lors de la deuxieme partie du trajet, les routes sont effectivement plus corsees. A vrai dire, il n’y a plus de route, simplement des chemins traces dans les dunes de sable dans lesquels nous finissons par nous embourber. On est ravis lorsqu’on croise un 4x4 pour nous sortir de la. Sur la fin, les secousses sont tellement importantes qu’on se demande comment la voiture peut tenir…

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Au final, le trajet aura mis 5h pour 100 km et nous realisons qu’ici pour etre chauffeur de chapa, il faut aussi etre pilote de rallye, mecano et surtout avoir beaucoup de patience.

Et parait-il qu'a Madagascar c'est encore pire...

29 avril 2013

Bom dia Mozambique!

 

 

Mise a part la region sud du Mozambique qui accueille beaucoup de touristes sud-africains pendant les vacances scolaires, le pays est encore tres peu visite. Ici nous rencontrons beaucoup de baroudeurs en voyage plusieurs mois. Finalement, a cote d'eux, notre aventure est bien plus banale. C'est tres enrichissant de rencontrer ces personnes venant du monde entier et amusant de pouvoir faire la fete avec eux.

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Ici, les habitants parlent le Portugais et tres peu l'Anglais, ce qui freine certainement un grand nombre de touristes. Le sud du pays offre de tres belles plages et des sites de plongee comptes parmi les plus beaux du monde. D'ailleurs, la plupart des gens qu'on rencontre sont des passionnes de plongee et viennent ici exclusivement pour decouvrir les fonds marins. De notre cote, nous passons ces trois semaines au Mozambique a profiter des lieux paradisiaques, faire la fete avec les gens que nous rencontrons. Ca fait du bien de se poser une semaine entiere dans un meme endroit et de pouvoir y defaire son sac a dos.
Nous avons donc longe la cote et passe quelques jours a Ponta d’Ouro, Tofo et Vilankulo. Trois destinations de reve situees au bord de l’eau. Le lieu de vie pour les habitants de ces petits villages aux maisons de paille sont souvent le marche. La, se melangent les vendeurs de fruits et legumes, de souvenirs et de poissons frais.

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Nombreux sont les pecheurs qui parcourent les grandes etendues d’eau bleue turquoise, certains sont a pied avec d’enormes filets, d’autres avec masques et tubas et d’autres encore sur leur dhow. Ce sont des petits bateaux en bois a voile importes il y a plusieurs siecles par les Arabes.

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Lorsque la maree est basse, il est alors possible de marcher des kilometres les pieds dans l’eau entre des bancs de sables. Plus tard, lors de la remontee des marees, les bords de plages se remplissent de mamas venant negocier les poissons et les fruits de mer aux pecheurs. Il est alors possible pour nous aussi d’aller acheter notre poisson frais au bord de l’eau : langoustes, homards, crevettes et poissons vivent encore. Attention toutefois a ne pas se faire avoir par les marchands qui trafiquent les balances et ajoutent parfois 1 ou 2 kg pour augmenter la facture. On a eu la chance de partager nos repas avec des voyageurs aimant cuisiner et se faisant une joie de nous mijoter de bons plats.

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En face de Vilankulo, plusieurs petites iles de sable fin et blanc ont ete “posees” au milieu de l’eau. La plus belle d’entre elles et celle de Barazuto ou seuls les plus fortunes viennent y passer la nuit. Nous sommes partis accompagnes de deux Mozambicains et de quatre autres voyageurs sur un petit dhow pendant deux jours a leur decouverte. Au programme de ces deux journees : traversee des eaux transparentes aux remarquables nuances de couleur, baignade, snorkelling (plongee avec masque et tuba) et promenade sur les dunes de sable.

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Les fonds marins que nous avons pu decouvrir sont remplis de coraux et de poissons multicolores. Nous avions cette sensation d’etre dans un aquarium geant. Au fond du bateau, nos deux matelots ont installes un barbecue leur permettant de nous preparer du poissons frais. Pour la nuit, on nous avait parle de camper sur la plage pres d’un endroit ou nous aurions sanitaires et douches chaudes. En fin de journee, refroidis par la tombee de la nuit et par le vent, nous nous sommes arretes sur une petite plage. L’aventure semblait commencer : pas de douche a l’horizon, pas d’eau et des tentes a monter dans le froid (eh oui, c’est l’hiver ici et meme si les journees sont chaudes, les nuits se rafraichissent). La, comme sorti de nulle part, un homme vient nous voir pour nous annoncer qu’on n’a pas le droit de camper ici et que nous sommes dans sa propriete. Effectivement, a quelques metres de la, une enorme villa trone au milieu des palmiers. Cet homme ayant pitie de nous, nous autorise finalement a rester la. Puis, il nous propose d’aller prendre une douche chaude chez lui, puis finalement de venir manger chez lui, puis meme d’y rester dormir. Bien entendu, il n’etait pas question d’utiliser nos serviettes et nos sacs de couchage ou de refuser l’apero. Eh ben, quelle lecon d’hospitalite!

22 avril 2013

Surprises africaines

Notre voyage continue au Mozambique ou nous nous trouvons maintenant depuis une dizaine de jours. Le passage de la frontiere sud-africaine nous a replonge dans l'Afrique plus typique et folklorique que nous avons connue au Togo. En attendant d'en savoir plus sur ce pays, voici quelques photos des "surprises africaines" que l'on a rencontrees sur notre chemin ces trois derniers mois.

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9 avril 2013

Aaaah les animaux!

Et on finit l'Afrique du Sud par ses parcs nationaux. Il y en a des dizaines partout dans le pays, mais on en a choisi deux. Le premier, on l'a choisi pour la diversite de ses ecosystemes et de ses animaux, c'est le parc Hluhluwe, a 3h de Durban. On y a passe une journee complete (6h-18h) dans notre voiture. Le second est l'un des parcs les plus connus au monde, c'est le parc Kruger. Un parc enorme (la taille du Pays de Galles) mais pourtant tres dense en animaux. On y a passe une journee dans notre voiture et une journee et demi dans un 4x4 avec un guide qui connait les bons coins, nous donne beaucoup d'explications sur les animaux et est en contact avec d'autres vehicules pour se transmettre les bonnes infos (un groupe de lion a tel endroit par exemple).

Ici, tout le monde parle du Big 5, les 5 animaux les plus dangereux (d'apres les chasseurs). Du coup, le but de chaque touriste dans le parc est de voir ces 5 animaux (de pres, si possible) : l'elephant, le rhinoceros, le buffle, le lion et le leopard.

L'elephant est, d'apres beaucoup de monde, le plus dangereux de tous, car tres imprevisible. Nous avons vecu deux situations plutot cocasses. La premiere nous montrait un elephant en pleine erection. Drole jusqu'ici, mais il a commence a battre ses enormes oreilles et a secouer la tete. Nico, naif et imprudent comme il est ne s'en est pas emu, mais Morgane, tres frileuse lui a fait faire demi-tour. A juste titre, puisqu'on apprend le soir meme que c'est probablement un elephant en chaleur qui vient de se faire expulser de son troupeau et qui cherche une femelle pour se soulager. Et lorsqu'il n'en trouve pas, il veut se faire une voiture...! Ouf, on l'a echappe belle, merci Morgane! La deuxieme situation etait avec notre guide hyper connaisseur. Il s'agit d'une femelle avec ses enfants. L'un des petits s'approchent a 3m du 4x4. Le guide ne craint rien et nous explique qu'il veut juste nous impressionner. Et lorsque quelqu'un se met a bouger pour prendre une photo, l'animal veut montrer que c'est lui le chef et se met a barrir avec de grands mouvements d'oreilles, en soulevant une branche de bois avec sa trompe. Tres impressionnant, en effet!

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Les elephants sont de plus en plus nombreux au parc Kruger et detruisent beaucoup la brousse. Pas etonnant lorsqu'on sait qu'ils mangent chacun 200kg de vegetation par jour!

Le rhino, quant a lui, parait bien calme. Son seul ennemi est l'homme. De grandes campagnes de protection ont actuellement lieu car des braconniers les tuent pour leurs cornes qui se revendent des milliers d'euros le kg en Chine, ou elles serviraient a guerir des maladies, voire seraient aphrodisiaques. Tres bel animal en tout cas que nous avons pu voir a plusieurs reprises.

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Le buffle est comme une grosse vache avec une perruque et des cornes sur la tete! Ils paraissent tres calmes eux aussi, mais peuvent extremement dangereux car ils se deplacent en troupeaux par dizaines, voire par centaines.

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Le lion est celui qui est le plus recherche par les touristes. C'est le roi de la jungle, personne ne s'attaque a lui mais lui s'attaque a tous les animaux exceptes l'elephant et le rhino. On l'a vu a 3 reprises mais a notre grande deception, toujours de loin (et jamais le lion lui-meme, seulement les lionnes et les lionceaux). A chaque fois, c'est la cohue : 5 a 10 voitures pour essayer de les voir bouger s'agglutinent sur la route. Le probleme est qu'ils sont faineants. Meme pour chasser, ils attendent que l'antilope s'approche a quelques metres pour la manger.

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Le leopard est le seul qu'on n'a pas vu. Tres frustrant! On a ecume tous les arbres des parcs (car ils se mettent en hauteur pour reperer leurs proies) mais impossible de mettre la main dessus. Il faut dire qu'il n'y en a que 1000 dans tout Kruger.

Mais, mais, mais... nous avons eu la grande chance de voir 3 guepards (alors qu'ils ne sont que 150!). Pour ceux qui ne savent pas, c'est l'animal le plus rapide (jusqu'a 112km/h) mais sur de courtes distances. Du coup, meme si le lion est moins rapide, il est plus endurant et finit par l'attraper. Et le nombre de guepards ne fait que diminuer...

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On a aussi pu voir des hippopotames. Bete enorme et vegetarienne qui, pourtant, est de celles qui tuent le plus d'humains (on parle de 2000 par an!) simplement parce qu'ils se trouvent sur leur chemin.

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On a croise des crocodiles (qui faisaient bronzette), plein de giraffes et de zebres (nos deux preferes car tres beaux et gracieux), des centaines d'antilopes (plus de 150 000 impalas, des gnous, des nyalas, des kudus...), des phacocheres (comme Pumba), des singes et meme des tortues et un scorpion (mortel). Sans compter des centaines d'especes d'oiseaux, tous plus beaux les uns que les autres.

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